Earthdawn est un jeu de rôle sur table se déroulant dans un univers médiéval fantastique. Le maître du jeu a proposé que l'un des joueurs fasse un récit du déroulement des parties, et je me suis porté volontaire. J'ai décidé de mettre l'aventure sur le blog, même si à l'heure actuelle il n'y a eu qu'une seule partie (mais ça fait déjà quelques pages de texte). Gardez à l'esprit que c'est le récit d'une partie de jeu de rôle, donc si certains éléments sont étranges, c'est normal.
Cette première partie ne correspond pas à une séance de jeu mais est l'introduction de mon personnage, un nain nommé Mûndar.
Préambule
Je te salue, lecteur. Laisse moi d'abord me présenter : je suis
Mûndar, le nécromancien. Belle entrée en la matière, n'est-ce pas
? "Un nécromancien ? Quelle horreur !", dois-tu te dire en
ce moment. Je ne le prends pas mal, c'est ce que pensent la plupart
des gens. "Nécromancien" ne veut pas dire "être
malfaisant suppôt des Horreurs", comme tu pourras t'en rendre
compte si tu parviens à surmonter ce préjugé afin de lire le récit
de mes aventures.
Mais commençons par le commencement. Qui suis-je, et comment
suis-je devenu nécromancien, dois-tu te demander. Ce n'est
effectivement pas une voie sur laquelle on pousse habituellement les
jeunes enfants.
Je suis né dans une famille naine plutôt modeste. Mon père
était un très bon chasseur, mais un chasseur ne roule pas sur l'or,
si bon soit-il. Il parvenait néanmoins à subvenir sans problème
aux besoins de notre famille, qui étaient somme toute assez
restreints puisque nous n'étions que deux. Je suis enfant unique et
ma mère est décédée durant mes jeunes années, tuée par une
proie un peu trop hargneuse alors qu'elle accompagnait mon père à
la chasse. Ca a été mon premier contact avec la mort : même si le
souvenir est très flou, je me rappelle n'avoir pas vraiment compris
ce que ça impliquait à l'époque.
Lorsque j’ai été en âge de l’accompagner, mon père a
voulu m’apprendre les rudiments de la chasse. Il m’a offert un
arc à ma taille ainsi que quelques flèches qu’il avait taillé
lui-même et m’a entraîné dans les bois environnants. Il m’a
montré comment utiliser un arc en me faisant tirer sur une vieille
souche. Mes tirs étaient très imprécis au début ; il m’a
fallu presque deux heures pour que la plupart de mes flèches ne se
perdent pas dans le vide. Lorsque mon père a estimé que "ça
ferait l’affaire pour l’instant", il s’est mis en quête
d’une cible vivante. Au bout d’un moment, il a fini par dénicher
une biche en train de s’abreuver. C’est un peu gros pour un
premier gibier, mais il s’est dit, probablement à raison, que je
n’arriverais jamais à toucher quelque chose d’aussi petit qu’un
lapin. Je me suis donc tapi dans les buissons à ses côtés, ai
encoché ma flèche et tendu la corde de mon arc avant de la
relâcher.
Ma flèche est passée en sifflant un bon mètre au dessus de sa
cible avant de se perdre dans les bois de l’autre côté. La biche
a relevé la tête, alertée par la bruit mais, ne voyant rien, a
fini par replonger la tête dans l’eau. Mon père, qui avait ravalé
un juron de justesse, m’a fait signe d’encocher une nouvelle
flèche et de réessayer. Je me suis exécuté, et cette fois le
projectile s’est planté dans le flan de l’animal, près de son
arrière-train. La biche a bondi pour s’enfuir, mais mon père
parvint à lui décocher une autre flèche qui s’est fichée dans
son cou. Notre proie a tout de même continué sa course avant de
s’écrouler un peu plus loin. Lorsque nous nous sommes approchés,
elle agitait encore faiblement ses pattes. Mon père l’a achevée
avec son couteau puis m’a gratifié d’un "Pas mal, fiston".
Je n’y ai pas prêté attention car j’étais concentré sur l’œil
devenu vitreux de l’animal. C’était la deuxième fois que
j’avais affaire à la mort, et c’est là que je me suis dit que,
d’une manière ou d’une autre, on passait tous par là.
Une fois rentrés, mon père s’est occupé de dépecer la bête
en disant qu’il m’apprendrait à faire ça plus tard. Le soir
même nous avons mangé une partie de la biche, et ça m’a fait
bizarre de manger la viande d’un animal que j’avais moi-même
participé à tuer. A la fin du repas, j’ai voulu garder l’os de
la biche qui était dans mon assiette, pour une raison qui me reste
encore obscure. Peut-être que je voulais garder un souvenir de cette
première chasse et des questions qu’elle avait soulevées en moi.
J’ai emprunté un couteau à mon père et j’ai taillé
grossièrement cet os pour le décorer. C’est par la suite devenu
une habitude : chaque fois que j’accompagnais mon père à la
chasse, je gardais un os du gibier rapporté pour le sculpter. Mon
père trouvait ça un peu bizarre, mais après tout "Si ça
t’amuse…".
Il n’était cependant pas le seul à trouver ça bizarre. Je
jouais parfois avec les autres enfants nains de mon âge, mais je
n’ai jamais été très populaire. Plutôt timide et peu bavard à
l’époque, sans compter un physique peu avantageux – j’ai par
exemple hérité de l’énorme nez de mon père ("C’est pour
sentir le gibier !", disait-il) – j’ai toujours eu du
mal à m’intégrer. Si les autres voulaient bien jouer avec moi
lorsque j’étais là, ils ne cherchaient pas spécialement ma
compagnie. Aussi, lorsque je voulu leur montrer quelques-unes des
sculptures de ma collection pour essayer de gagner un peu de
notoriété, j’en eus pour mes frais. Si un ou deux d’entre eux
ont dit que c’était "assez joli", la plupart ont trouvé
ça "glauque". Le résultat final a été à l’opposé de
mes attentes : au lieu de rechercher d’avantage ma compagnie,
ils se sont mis à la fuir.
Avec le temps, j’ai arrêté de vouloir jouer avec eux, et j’ai
préféré m’isoler. Lorsque je voulais prendre l’air, j’allais
dans un endroit tranquille où j’étais sûr de ne pas les
croiser : le cimetière. Les morts ont beau être nombreux, ils
ont l’avantage d’être très peu moqueurs, et je préférais leur
compagnie à celle des vivants. Bien sûr, les autres enfants ont
fini par l’apprendre, et même s’ils ne venaient pas me déranger
dans mon sanctuaire, cela n’a pas amélioré ma réputation auprès
d’eux. Ils se sont mis à me railler de loin, et un beau jour l’un
d’entre eux m’a qualifié de "nécromancien" pour se
moquer. Ce n’était qu’une plaisanterie irréfléchie de sa part,
mais elle a été reprise par les autres et c’en est devenu mon
surnom ; un surnom qui a perduré pendant les années qui ont
suivies.
Si, au début, je me suis insurgé contre ce sobriquet, j’ai
fini par ne plus y prêter attention. Mais à mesure que le temps
passait et que j’entendais ce surnom sur de plus en plus de lèvres,
il a fini par devenir une idée et, de là, une envie. "Tout le
monde m’appelle nécromancien ? Hé bien, dans le fond,
pourquoi pas ?". Pourquoi pas, en effet ? Je n’aimais
pas la chasse, et malgré tous les efforts de mon père pour
m’enseigner son métier, je n’ai jamais été très doué. Si je
sais aujourd’hui encore reconnaître les traces de certains
animaux, je suis toujours infichu de suivre convenablement une piste
à moins que l’animal ne laisse des traces bien visibles dans la
boue d’un chemin bien dégagé. Ne parlons pas de ma précision au
tir à l’arc qui ne s’est guère améliorée (mon père avait
raison, je n’ai jamais pu toucher un lapin). Devenir un mage
nécromant était une idée qui me séduisait de plus en plus :
cela me semblait plus intéressant que de passer ma vie à traquer
des bestioles dans les bois, et peut-être que ça me permettrait de
mieux comprendre ce qu’est la mort. Je savais que les nécromanciens
sont généralement mal vus, mais je me disais que ça ne changerait
pas grand-chose à ma situation de ce point de vue là. De plus, je
devais pour cela quitter ma ville natale, ce qui n’était pas non
plus pour me déplaire.
J’ai donc fini par quitter la maison familiale pour me lancer à
la recherche d’un maître pouvant m’enseigner son art. Mon père
était farouchement opposé à cette idée, c’est pourquoi mon
départ s’est fait avec mon sac sur le dos en claquant la porte.
Il m’a fallu plusieurs mois pour trouver quelqu’un apte à
m’enseigner les arts de la nécromancie. J’ai fini par entendre
parler, dans une auberge, d’un nécromancien qui serait passé par
là peu avant. J’ai essayé de glaner des informations à son
sujet, récoltant beaucoup d’histoires sombres et morbides que j’ai
décidé d’ignorer, les mettant sur le dos de l’antipathie
générale que suscite ce genre de mage. J’ai tout de même réussi
à obtenir son nom : Dalendal Sonnecor.
Je me suis mis à suivre sa piste, heureusement assez nette
puisque les gens parlaient de lui partout où il passait. J’ai fini
par le rejoindre au bout de quelques semaines au beau milieu de la
route entre deux villages. S’il a d’abord cru que je me moquais
de lui en disant que je voulais qu’il m’enseigne son art, mon
insistance a eu raison de ses doutes et il a fini par accepter avec
un certain enthousiaste puisqu’il n’avait jamais eu d’apprenti
et que cela lui semblait être une expérience intéressante.
C’est ainsi que j’ai commencé à m’engager sur la voie de
la nécromancie. Les débuts ont été laborieux puisque Dalendal
devait apprendre à devenir un maître en même temps que j’apprenais
à devenir un mage, mais ça s’est ensuite arrangé à mesure que
nous progressions tous les deux. Dalendal était un humain d’un âge
assez avancé, un grand bonhomme très mince avec des cheveux courts
et grisonnants. Pour ma part, je ne suis pas très grand – même
pour un nain – si bien que je lui arrivais à peine au nombril.
J’étais en revanche deux fois plus large que lui, ayant hérité
des larges épaules de mon père (en plus de son nez). Mon maître
était toujours très bien rasé, tandis que j’avais développé
une barbe touffue et très noire pourvue d’une tresse en son centre
dans laquelle j’avais accroché un petit os sculpté. J’avais
ajouté cet ornement un beau jour par amusement pour assumer mon
surnom de nécromancien, et je ne l’ai finalement jamais retiré.
Enfin, si j’avais un physique peu gracieux, lui en revanche avait
dû être un séducteur dans ses jeunes années – à se demander
comment il en était venu à pratiquer la nécromancie, ce qui ne
doit certainement pas aider à séduire ces dames. Je me suis posé
plusieurs fois la question, mais je ne l’ai jamais abordée avec
lui.
Deux années se sont donc écoulées, Dalendal finissant par
devenir un assez bon maître en plus d’être un compagnon de voyage
agréable. Il m’a offert un vieux grimoire qu’il avait en sa
possession pour que j’y note mes incantations. Le livre n’était
manifestement plus de la première jeunesse, en témoignait sa
couverture plus qu’usée, mais il m’a dit que "ça ferait
l’affaire pour l’instant". Cette phrase était décidément
une constante chez les personnes voulant m’enseigner leur savoir.
Le grimoire m’a cependant été bien utile pour mon apprentissage,
ayant conservé quelques propriétés magiques malgré son état
d’usure.
Ainsi donc suis-je devenu un nécromancien. Dalendal connaissait
essentiellement des sorts permettant de manipuler les os et les
corps, disant que les esprits étaient "trop pénibles".
J’aurais aimé explorer également cette voie de la nécromancie,
mais j’étais trop content d’avoir réussi à trouver un maître
pour m’en plaindre. En retour, Dalendal s’était montré
admiratif de mon travail de sculpture sur les os et m’a demandé de
lui montrer comment faire, ce que j’ai fait avec plaisir.
Un beau jour, Dalendal m’a annoncé que nous devions nous
quitter. Il a été très vague sur la raison de cette séparation,
mais de ce que j’ai compris il avait quelque chose d’important et
d’urgent à faire, et qu’il tenait absolument à le faire seul.
De toutes façons, m’a-t-il assuré, il n’avait quasiment plus
rien à m’apprendre et si je voulais progresser d’avantage, il
fallait que je me débrouille par moi-même ou que je trouve
quelqu’un d’autre de plus versé dans les arts nécromantiques
que lui. Il m’a tout de même laissé une ou deux pages arrachées
à son propre grimoire sur lesquelles il a noté les quelques sorts
qu’il n’avait pas eu le temps de m’enseigner pour que je puisse
les apprendre plus tard, puis m’a quitté non sans une certaine
émotion après m’avoir assuré qu’il était ravi d’avoir eu un
apprenti.
Je me suis donc retrouvé seul pour la première fois depuis deux
ans, ce qui m’a fait bizarre sur le moment. J’ai tout de même
repris ma route sans but précis, me disant que je verrais bien où
mes pas m’amèneraient.
C’est ainsi que j’ai commencé à me forger une petite
réputation. Les nécromanciens ont beau être mal vus, on peut
toujours trouver des gens désirant faire appel à nos services. J’ai
donc erré de-ci de-là, offrant mon art à ceux qui le réclamaient.
J’en suis presque à la fin de cette présentation de ma
personne ; il me reste un dernier détail à vous relater.
Un beau jour, alors que je marchais le long d’une route mal
entretenue, un rugissement a résonné dans les collines boisées
autour de moi. Intrigué, j’ai cherché l’origine de ce cri. Au
bout de deux heures, j’ai fini par trouver le cadavre d’une
créature énorme récemment décédée. Je ne saurais vous dire à
quelle espèce elle appartenait : elle était très grande –
trois ou quatre fois plus haute que moi – et sa peau était
recouverte d’un épais cuir avec des écailles bleutées. Son corps
présentait plusieurs blessures impressionnantes, et il avait été
en partie déchiqueté, un peu comme si une autre énorme bête avait
arraché des morceaux de viande pour se nourrir (peut-être l’un de
ses congénères?).
En contemplant le cuir écailleux de la créature, il me vint une
idée. Mon vieux grimoire s’abîmait de plus en plus et sa
couverture risquait de bientôt se détacher. Avant de partir,
Dalendal m’avait dit que je ferais mieux de me trouver un nouveau
grimoire ou de faire restaurer celui-ci, car il risquait de perdre
toute sa magie s’il venait à trop se détériorer. Trouvant les
écailles bleutées magnifiques et sentant une faible magie
résiduelle dans le corps du monstre, je me suis dit que son cuir
serait parfait pour recouvrir mon grimoire. Faisant appel à mes
souvenirs de l’enseignement de mon père sur la manière de dépecer
une bête, je me suis mis au travail. Cela n’a pas été sans mal,
n’ayant jamais excellé dans le domaine, manquant de pratique, et
n’ayant jamais travaillé sur une créature aussi imposante. Il m’a
fallu un bon moment avant de réussir à récupérer un morceau de
cuir en bon état assez gros pour recouvrir mon grimoire. Ma tâche
terminée, j’ai contemplé une nouvelle fois le corps de la bête
et ai pensé à mon habitude de tailler les os, et je me suis dit que
je ne pouvais pas repartir sans avoir un os de cette créature. Mon
choix s’est porté sur celui de sa patte avant qui était déjà en
partie dénudé à un suite à un coup de griffe. Ainsi donc suis-je
reparti avec un bon morceau de cuir et un os aussi long que mon bras.
Le soir même, contemplant ce dernier trophée à la lueur du feu
et me demandant de quelle manière j’allais le tailler, je me suis
souvenu d’une autre chose que m’avait enseigné Dalendal. En plus
du grimoire, m’avait-il dit, il y a deux objets qu’un
nécromancien digne de ce nom utilise : un focalisateur magique
pour renforcer et faciliter ses incantations, et une bonne lame
acérée "parce qu’on sait jamais, ça peut toujours être
utile lorsqu’on a pas le temps d’incanter un sort". Lui même
utilisait un bâton d’un bois particulier (dont je n’ai pas
retenu le nom) et dissimulait une dague d’acier sous ses vêtements.
Je sais qu’il s’en est servi plusieurs fois pour se défendre
contre des détrousseurs qui voyaient en lui une proie isolée et
facile et ont été surpris à la fois par sa dague et ses sorts,
mais aussi par le vieux plastron de cuir qu’il portait sous sa
chemise (habitude qu’il m’a également transmise).
Pour ma part, n’ayant encore ni l’un ni l’autre de ces
objets, je me suis dit "pourquoi ne pas faire les deux en un ?".
J’ai donc entrepris de tailler l’os pour en faire une lame. Je
pensais tout d’abord faire une dague, mais au vu des dimensions de
ma matière première, cela s’est transformé en glaive. Il m’a
fallu longtemps pour le sculpter : l’os était étonnamment
résistant, peut-être grâce à la faible magie résiduelle qu’il
abritait. Lorsque j’ai réussi à obtenir une lame satisfaisante,
j’y ai gravé des runes que j’avais apprises au cours de ma
formation afin de la transformer en focalisateur pour ma magie
nécromantique.
Concernant le grimoire, je n’avais pas les compétences pour
refaire moi-même la couverture (les leçons de broderie que j’avais
reçues n’étant pas suffisantes), je l’ai donc apporté à un
professionnel dans la première ville que j’ai croisée. J’en ai
profité pour chercher un maître d’arme pouvant m’enseigner les
rudiments de maniement de l’épée. Je n’ai appris que les leçons
de base et ne serait jamais un grand escrimeur, mais je ne comptais
de toutes façons pas m’en servir souvent – c’était surtout
pour ne pas me blesser moi-même le jour où j’aurais besoin de me
défendre par ce biais.
C’est ainsi que je suis entré en possession de mes deux objets
fétiches : mon grimoire, que j’ai baptisé Glacécaille (le
cuir récupéré sur la créature étant devenu très froid au
toucher depuis qu’il a été appliqué sur le grimoire, pour une
raison que j’ignore encore), et mon glaive nommé Grifferune,
puisque l’os dont il est issu a été initialement révélé par un
coup de patte dotée d’énormes griffes (et la créature sur lequel
je l’ai prélevé possédait elle-même des griffes
impressionnantes). Certes, ces deux noms font un peu "artefacts
maudits qu’on trouve dans les histoires", mais après tout, je
suis un nécromancien, non ?
Laisse moi maintenant te conter l'une de mes aventures. Ce n'est
pas la première que j'aie vécu, mais c'est certainement la première
qui vaille la peine d'être couchée sur le papier.
Super début ! Bravo !
RépondreSupprimerTu t'es inspiré d'histoire pour écrire la tienne ? Choisir un nécroman, c'est pas si courant !
Merci :) Il faudra que je pense à mettre la suite d'ailleurs (enfin, le début de l'aventure, pour être précis).
SupprimerNon je ne me suis pas inspiré de quoi que ce soit, du moins pas consciemment.